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Steve Rouleau
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3 nouveaux incitatifs pour l’achat d’une première maison

Publié le 02/01/2020

1- L’incitatif à l’achat d’une première propriété

Pour les jeunes et les familles, devoir économiser une somme conséquente puis assumer des mensualités hypothécaires peut être un frein à l’achat d’une maison.

L’incitatif à l’achat d’une première propriété proposé par le gouvernement aide les premiers acheteurs en complétant leur mise de fonds. Le montant de l’incitatif peut représenter 5 % ou 10 % d’une propriété, selon qu’elle soit neuve ou existante. Il s’agit d’un financement sans intérêt, mais qui doit être remboursé à la valeur de la propriété au moment où l’acheteur fera le remboursement, à la revente de la propriété, ou au plus tard, 25 ans après l’achat.

« Cette mesure a un double objectif : améliorer l’accessibilité à la propriété pour les premiers acheteurs, mais aussi, inciter les constructeurs à bâtir plus de maisons et de condominiums au Canada pour s’assurer que ce nouveau financement disponible ne vienne pas créer un effet de rareté, donc une pression à la hausse sur les prix Â», explique Louis-François Ethier, directeur de produits, solutions crédit hypothécaire à la Banque Nationale.

Prenons l’exemple d’un couple qui souhaite acheter un condo neuf à 400 000 $. Ils ont économisé 20 000 $ (soit 5 % de mise de fonds) et reçoivent un incitatif de 40 000 $ (soit 10 % de la valeur du condo). Leur hypothèque est donc de 340 000 $, à payer en mensualités de 1 745 $. Sans l’incitatif, elles auraient été de 1 973 $, soit une différence de 228 $ par mois. Lorsque le couple voudra rembourser l’incitatif, il devra rembourser 10 % de la valeur du condo réévaluée à ce moment-là.

Louis-François Ethier est convaincu que l’effet sera assez immédiat sur les marchés :

« Cette mesure a été pensée d’abord pour les villes comme Toronto et Vancouver, où les condos sont souvent autour de 600 000 et 700 000 $, donc difficilement accessibles pour les premiers acheteurs. Mais, c’est certain qu’elle aidera aussi les premiers acheteurs montréalais, même si les prix sont plus abordables ici. Â»



2- Le montant maximal du RAP passe de 25 000 à 35 000 $

Grâce au régime d’accession à la propriété (RAP), un acheteur canadien d’une première propriété peut retirer des sommes de son régime enregistré d’épargne-retraite (REER) pour verser une mise de fonds. Le budget fédéral de 2019 a fait passer le plafond des retraits de 25 000 $ à 35 000 $. Pour un couple, c’est donc 70 000 $ qui peuvent être retirés des REER et utilisés comme mise de fonds pour l’achat d’une propriété. Les utilisateurs du RAP ont toujours 15 ans pour rembourser le montant retiré de leur REER. Le remboursement doit débuter dès la deuxième année suivant le retrait.

« Le RAP est apprécié par les premiers acheteurs, qui sont nombreux à en profiter Â», constate Louis-François Ethier.

Par contre, les premiers acheteurs arriveront-ils vraiment à économiser 35 000 $ dans leur REER pour pouvoir utiliser cette somme comme mise de fond? « C’est une question que l’on se pose, avoue Louis-François Ethier. Déjà, économiser 25 000 $ dans un REER est un exploit pour un premier acheteur. Plusieurs sortent de l’école et ont des prêts étudiants à rembourser. Ce sera à voir. Â»

3- Le RAP maintenant accessible aux gens qui se séparent

Si les premiers acheteurs sont visés par le RAP, le programme est aussi accessible aux gens qui ne sont pas demeurés depuis quatre ans dans une habitation de laquelle ils étaient propriétaires ou leur conjoint l’était.

Dès janvier 2020, les personnes divorcées ou séparées pourront elles aussi profiter du RAP même si elles ne satisfont pas à l’exigence d’être des premiers acheteurs.

Le RAP pourra donc être utilisé une deuxième fois – si le premier retrait dans le REER a été complètement remboursé – par les gens qui se séparent ou qui divorcent pour acheter une nouvelle propriété ou pour racheter la part de l’ex-conjoint.

« Je suis convaincu que ça pourra vraiment aider quelqu’un qui se sépare pour racheter une propriété plus rapidement, parce que le REER, où les sommes profitent à l’abri de l’impôt, est, pour plusieurs, l’outil à privilégier pour économiser de l’argent Â», indique Louis-François Ethier.

Avec le RAP bonifié et étendu aux gens qui se séparent, en plus du prêt sans intérêt de la SCHL pour les premiers acheteurs, c’est le moment idéal pour envisager l’achat d’une première résidence. Et si vous pensez acheter, suivez le guide d’achat d’une première maison.

Source: La Banque Nationale. bnc.ca

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